Il semble que la ministre de la culture française, Aurélie Filipetti, réfléchisse à une taxe sur le livre d’occasion.
Cette taxe porterait à la fois sur le livre papier et sur le livre numérique. Ainsi, d’après le député Hervé Gaymard, le livre d’occasion représente plus de 42 % des ventes de livres. Il va sans dire qu’une manne financière échappe des mains du gouvernement et qu’il compte bien récupérer un peu d’argent sur ses transactions, quitte à en reverser une partie aux maisons d’éditions.
L’idée est de sauvegarder le marché du livre qui est en difficulté en raison du marché du livre d’occasion qui se développe. Aussi, afin de se préparer à l’arrivée du livre numérique d’occasion, le gouvernement propose de prendre les devant en réfléchissant à une réglementation.
En clair, le conseil supérieur de la propriété littéraire a lancé une mission pour déterminer si revendre ses livres numériques est légal ou non.
Il faudra attendre l’été 2014 pour savoir ce qu’il en pense.
Ma petite analyse de comptoir m’indique qu’il sera de plus en plus compliqué et de plus en plus cher de lire. Alors que le ministère de la culture devrait – à mon sens – œuvrer dans le sens du développement du livre et de la lecture.
Mais on voit que cette mission (énoncée ici) se heurte aussi à une autre mission : le soutien à la création et à la diffusion artistique.
En gros, on a un conflit d’intérêt et le ministère de la culture devra prendre une décision lourde de sens dans les mois à venir : faut il développer la lecture et favoriser le marché numérique qui permet à tous d’avoir accès à un grand nombre de livres directement depuis chez eux ou encore soutenir (avec les succès qu’on connait…) une fois de plus les acteurs industriels (éditeurs et distributeurs le plus souvent) du livre ?
Réponse l’année prochaine sans doute…
On devrait mettre une taxe sur la bêtise humaine; avec ce gouvernement, on récupérerait des milliards !
tu as raison,mais aux prorata ,j’en connais au gouvernement qui vont casquer, remarque ils peuvent !..