Les tablettes se vendent de moins en moins bien. Bien qu’en croissance sur 2015, l’augmentation des ventes devraient nettement ralentir. Une aubaine pour les liseuses ?
D’après les dernières estimations d’IDC, les tablettes devraient s’écouler à 234,5 millions d’exemplaires en 2015 contre 229,7 millions. La tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2019 avec une légère augmentation chaque année.
Voici les chiffres de l’étude (vous pouvez cliquer sur l’image pour l’agrandir) :
On voit bien que Android et iOS (iPad) sont en perte de vitesse. Ce sont donc les tablettes Windows qui devraient tirer leur épingle du jeu dans les années à venir (si Windows 10 a le succès prévu).
Je pense surtout qu’on est face à un marché de renouvellement plutôt que de nouveaux achats car il y a de plus en plus de foyers équipés.
Mais est-ce qu’il n’y a pas une opportunité pour les liseuses ?
En effet, le prix des liseuses électroniques ne cesse de baisser. Il n’y a qu’à voir les dernières promos.
Avec une machine spécialisée dans la lecture (la liseuse) à moins de 60€ je pense que de nombreuses personnes peuvent en acheter une et différer le remplacement de leur tablette.
Les liseuses pourraient donc bénéficier du tassement des ventes de tablettes !
La tablette et son interface tactile ont ouvert le domaine du numérique à de nouveaux utilisateurs : les enfants, les personnes âgées, la famille, les utilisateurs réfractaires au clavier et à l’interface informatique. C’est à mettre à son crédit. Mais son marché se réduit sous l’action de deux nouveaux entrants : les phablets qui étendent le champ du smartphone, d’une part, Microsoft Surface et Windows 10 à venir qui combinent puissance informatique et interface multisupport. Au stade actuel des technologies, je ne vois aucun système capable de fédérer efficacement tous les usages. Il vaut mieux un « best of breed » qu’un « all in one ». Un livre reste un livre comme une liseuse reste une liseuse, sauf à changer radicalement la fonction qui les justifie : la lecture.
Tout à fait d’accord avec vous, chaque appareil a son utilisation spécifique et son public particulier. Heureusement d’ailleurs sinon on serait tous équipé avec le même produit et catalogué dans un moule uniforme et impersonnel. Donc oui à l’innovation et à la différence chez les constructeurs et les utilisateurs. Cela ne peut que générer l’évolution des progrès techniques.
La problématique concerne essentiellement l’écran : un Microsoft Surface équipé d’un écran qui « switche » son mode d’affichage (LCD e-ink, par exemple, pourrait relever ce défi technologique. J’ai alors saisi les mots clés « écran », « lcd » et « e-ink » dans un moteur de recherche. Bonne pioche ! Je suis tombé sur le forum MacBidouille où le pseudo Lionel nous apprend ce qui suit entre guillements :
« Un brevet pour un écran mixte, LCD et e-link pour Apple, Réactions à la publication du 12/04/2011
11 Apr 2011, 22:57
Apple a déposé un brevet décrivant un écran hybride qui serait en même temps composé d’une dalle LCD et d’une autre e-ink. Commençons par rappeler les différences entre ces deux technologies:
•Le LCD a l’avantage d’avoir d’excellentes couleurs, d’être rapide et d’avoir un éclairage permettant de l’utiliser dans la pénombre. En revanche, il est peu adapté à de fortes lumières et nécessite une alimentation constante pour gérer son affichage, même figé ce qui le rend gourmand en énergie.
•Un écran e-link utilise l’éclairage ambiant pour afficher ses images, comme une feuille de papier, et s’accommode donc très bien de fortes lumières. Il a aussi comme mérite de ne nécessiter de courant que pour modifier son affichage, soit très peu de temps lorsque l’on lit par exemple un livre numérique. Il souffre en revanche d’une forte rémanence et n’est pas à l’aise dans la pénombre.
Apple propose donc de mettre les deux mondes dans un seul écran, et d’avoir en toute circonstance le meilleur compromis. A l’image de ce que l’on fait avec les cartes graphiques des récents MacBook Pro, l’appareil, iPad ou iPhone serait capable de gérer à la volée la technologie devant être utilisée en fonction des besoins.
D’un point de vue pratique, on gagnerait énormément en autonomie lors de la lecture de livres numériques ou probablement en surfant sur Internet ce qui ne nécessite pas obligatoirement d’avoir un affichage très véloce.
Bien entendu, il reste à savoir si la fabrication d’un tel écran est faisable à un tarif restant abordable ce qui n’est pas encore gagné. Mais avec ce brevet, Apple s’assure que personne d’autre ne pourra le faire avant elle. »
Par Lionel
Or, pour obtenir un tel écran, la chaîne des composants en amont doit aussi progresser sur le plan technologique : carte graphique, processeur, gravure, etc.
En fait, c’est QUALCOMM Incorporated qui a déposé le brevet. Apple en a-t-il acheté ensuite la propriété ? Je l’ignore.
merci pour ces renseignements très pointus et utiles dont pour ma part, j’ignorais l’existence mais ils ne veulent pas tuer la poule aux œufs d’or….