A l’occasion de la journée mondiale contre les DRM, voici quelques outils qui pourront vous aider à supprimer les DRM de vos fichiers ebooks.
Je tiens à préciser que je n’encourage pas ce genre de pratique et que je n’ai jamais testé un tel procédé (supprimer un DRM d’un ebook).
Il se peut donc que les sites et les outils présents sur cette page endommagent votre ordinateur ou vos fichiers de livres électroniques…
Bref, vous pouvez utiliser ces outils à vos risques et périls !
Vous pouvez aussi consulter ce guide pour supprimer les protections sur les ebooks Kindle.
Requiem : suppression des DRM des livres iBooks (Apple)
Comme son nom l’indique, cet outil va vous aider à vous débarrasser du verrou numérique apposé sur les fichiers achetés depuis iBooks, la boutique des livres Apple disponible sur iPhone, iPad et Mac.
Aimersoft DRM Media Converter
Voici un logiciel plus généraliste qui se propose de supprimer les DRM de vos différents fichiers numériques. Spécialisé dans les fichiers musicaux, il sera essentiel si vous devez virer un DRM d’un audio book (par exemple). Une version d’évaluation gratuite est disponible et la version payante vous coûtera environ 30 euros.
Free ePUB DRM Removal
EPubee propose des logiciels pour supprimer les DRM des fichiers EPub mais aussi des fichiers PDF et Amazon. En clair, si vous êtes possesseur de nombreux fichiers ebooks que vous souhaitez transférer sur un appareil qui ne peut pas lire le DRM, c’est l’outil qu’il vous faut.
chalut, perso je n’achète plus de ebooks protégés de même que je refuse de le payer au prix du livre dans sa version papier. Il est absolument outrancier de vendre un produit dématérialisé au prix d’un livre imprimé. Si encore les économies de transport, d’imprimerie, de stockage, revenaient à l’auteur, mais non, c’est simplement pour enrichir les grands groupe comme Adobe ou autres… Alors je reviens au papier car je peux le lire quand je veux, l’offrir ou le prêter si le cœur m’en dit, sans voir rappliquer le GIGN. De plus, pour beaucoup d’auteurs, le piratage de leur œuvre devraient être perçu comme de la publicité gratuite qui leur permettrai d’être connus et donc achetés. Il vaut sans doute mieux d’être lu et piraté, que de ne pas être lu du tout. Pratique que justement Adobe avait parfaitement assimilé avec ses produits comme Photoshop largement piraté (Adobe avait même expliqué comme faire à une époque) se qui l’a fait connaître du grand public, revues spécialisées et autres. Sans quoi, vous ne sauriez même pas du type de logiciel qu’il s’agit ici. Le piratage leur a permis d’avoir une position dominante qu’il n’aurait jamais pu atteindre autrement. Alors que l’on arrête de nous bassiner avec ça, le piratage n’est qu’une question d’œuvres vendues au delà de leur prix. De plus que ce soit de la musique ou des ebooks ou des dvd, à quoi servirait de récupérer des centaines de livres, vidéos etc ? A rien. Celui qui les pirate ne les lira pas ou ne les visionnera pas, il s’en fout. Il se satisfait simplement de les avoir obtenus. Quel est dans ce cas le préjudice ? Au pire, il va permettre à un auteur d’être connu en le diffusant et de ce fait fera une promotion du dit auteur. Alors que l’on arrête les Drm quels qu’ils soient. Mais c’est sûr que les majors du multimédia ou autre entreprise comme Amazon ou Adobe, son assis sur un tapis d’or et qu’ils ne veulent en aucun cas lâcher quelques miettes. Qu’ils gardent donc leurs liseuses et format epub. Revenons au papier et si vous n’avez plus de place dans votre bibliothèque, offrez le à un amis, un passant ou à votre bibliothèque municipale (avant qu’elle ne soit considéré comme un haut lieur de piratage). Nous avons (dans une petite mesure) le libre arbitre. Le client est roi ! N’achetons plus d’œuvres culturelles dématérialisées et comme leur cupidité est sans limite, s’ils veulent vendre leur produit, il retireront les drm. CQFD !
Votre analyse est intéressante, sauf que c’est l’industrie du livre elle-même qui fixe le prix des ebooks. Les éditeurs sont en particulier responsable : https://www.liseuses.net/editeurs-et-si-vous-baissiez-le-prix-des-ebooks/
Et oui, cela pénalise aussi les auteurs.
Bonjour.
Comment utiliser les ouvrages achetés en ligne dans le cadre de l’exception pédagogique définie par l’Article L 122-5e du Code de la propriété intellectuelle, puisqu’on ne peut en extraire des copies ? Le DRM est il alors légal ou outrepasse t’il, de fait, le fait de réalisation possible d’action selon le principe considéré légalement défini ?
Y a-t-il non respect par le vendeur de l’inaccordable de convention nationale entre les ministères de la Culture (MC), de l’Éducation nationale (MEN) et de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESRI), et le Centre Français d’exploitation du droit de Copie (CFC), la Société des Éditeurs et Auteurs de Musique (SEAM) et la Société des Arts Visuels Associés (AVA) ?
Merci de votre éclairage.