Suite à l’annonce de la disponibilité des ebooks Harry Potter sur toutes les plate-formes de téléchargement, Pottermore est dans la ligne de mire des journalistes. En effet, pourquoi se débarrasser de la poule aux œufs d’or qu’est l’exclusivité de la série Harry Potter ?
Il semblerait que l’explication soit simple : Pottermore accumule les pertes et a donc besoin d’argent !
Pour ceux qui ne connaissent pas Pottermore, il s’agit d’un site Internet sensé fédérer les amoureux de l’univers des sorciers créé par JK Rowling.
En plus des informations sur les livres, le site permettait d’acheter les livres numériques de la série Harry Potter et fournissait aussi aux inscrits des contenus exclusifs comme des nouvelles écrites par JK Rowling.
Malheureusement, et après un démarrage remarqué fin 2011, le site accumule les pertes financières. Ainsi, le site The Scotsman évoque 6 millions de £ de pertes.
Pire, l’entreprise a du se séparer d’un quart du personnel pour éviter la fermeture.
Mais, sil est facile de souligner un déclin de popularité de la série Harry Potter en l’absence de nouveaux livres et films, c’est la fin d’un partenariat entre le site et Sony qui a privé l’entreprise de 24 millions de £. Avec un tel manque sur le compte en banque il est inévitable que des tensions surviennent.
Les ventes de livres numériques sont aussi en baisse, passant de 5.5m£ en 2013 à 3.9m£ en 2015. Il faut croire que les nouveaux fans d’Harry Potter se font moins nombreux que prévu.
Cependant, les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises pour Pottermore. D’une part, le dynamique est toujours là puisque, en moyenne, 8000 nouveaux utilisateurs s’inscrivent chaque jour sur le site.
D’autre part, la publication des ebooks et des livres audios va permettre de faire revenir de l’argent dans les comptes.
Enfin, cette expérience est sous le contrôle de JK Rowling. Et, à mon avis, elle ne voudra pas voir échouer Pottermore ce qui pourrait la pousser à rendre plus attractif le site en fournissant plus de contenus exclusifs (et il y en a déjà beaucoup).