La Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) a pour mission d’évaluer la façon dont les gens consomment des oeuvres. Cette mission de veille lui permet d’obtenir les habitudes des lecteurs et de diffuser le résultat de ses enquêtes.
Si le rôle de la Hadopi a souvent été critiqué, j’admets que je trouve que le coté veille permet d’y voir plus clair. Cependant, sur le sujet épineux du piratage, je ne suis pas certain que les réponses données par les sondés sont vraiment pertinente.
En effet, pourquoi dire qu’on pirate un livre à une personne dont on ne sait rien alors qu’en France on a un organisme capable de faire de la répression (couper la connexion Internet) ?
Néanmoins, voici les chiffres récoltés lors de cette étude :
D’après cette étude on trouve en gros 7% d’achats de livres au format numérique.
Le livre qui est le 3ème bien culturel le plus apprécié des français avec 13€ dépensés en moyenne par mois sur un panier moyen de 80€.
Mais ce qui est beaucoup plus surprenant, c’est la part du téléchargement gratuit pour le livre. Ainsi, environ 23% des livres gratuits lus seraient des livres piratés. Ce qu’on a quand même du mal à voir c’est la part total du piratage sur le livre.
Par contre, 42% des gens qui lisent un livre gratuit ont l’intention d’en acheter un par la suite. Autrement dit, on peut extrapoler un peu en disant que le piratage pourrait même favoriser les ventes de livres… Certes, le rapport n’ira pas jusque là, mais on voit bien que le piratage est beaucoup plus complexe à appréhender et qu’il ne s’agirait donc pas d’une simple nuisance.
Des chiffres intéressants donc, même si je suis à peu près certain qu’ils sont faussés sur la question du piratage.
Source : Actualitté – Le rapport de la Hadopi est à lire et télécharger sur Souscribe.