Les Pays-Bas est un pays ou la lecture numérique se développe très bien depuis quelques années. Elle représentait 7 % des ventes au dernier trimestre 2017.
Des ventes d’ebooks en hausse
Les Pays-Bas semblent avoir pris de l’avance sur la France puisque les ebooks (livres numériques) représentent maintenant 7 % des ventes de livres (sur octobre, novembre et décembre 2017).
Ce chiffre est en progression de 5,8 % sur les 12 derniers mois.
Mais, ce qu’on remarque c’est que les abonnements pour de la lecture illimitée (type Amazon, Kobo ou Tolino) sont en réelle progression et comptent maintenant pour 12,5 % des ventes d’ebooks.
Un piratage en hausse
Pourtant, sur la même période, une campagne publicitaire a été diffusée pour alerter le grand public : le piratage d’ebooks nuit aux auteurs.
C’est une vidéo, mettant en scène des auteurs locaux célèbres (Arthur Japin, Alma Mathijsen, Francine Oomen, Ernest van der Kwast et Jessica Durlacher) qui explique que le piratage, et bien, c’est simplement du vol.
Vous pouvez voir la vidéo :
La vidéo est amusante et sert avant tout à attirer l’attention sur ce problème négligé par les médias (qui sont surtout centrés sur le piratage de films ou de musique).
Car, d’après l’institut de recherche Gfk, seulement 10% des livres lus aux Pays-Bas sont achetés. Le lecteur moyen aurait 117 ebooks sur sa liseuse dont seulement 11 ont été réellement achetés !
Et pourtant ! Malgré cette nouvelle affolante, le livre numérique semble mieux fonctionner au Pays-Bas qu’en France !
Il faut donc croire que les systèmes d’abonnements sont bénéfiques dans la lutte contre le piratage. Ceux-ci pourraient permettent de fournir aux gros lecteurs des titres à prix réduits qui ne se ruinent donc pas et délaissent le piratage.
« Le lecteur moyen aurait 117 ebooks sur sa liseuse dont seulement 11 ont été réellement achetés ! »
La question est… combien va t’il réellement lire d’ebook et quelle proportion de piraté.
C’est un peu comme certain, au début de l’adsl, qui avaient des milliers de mp3 et des centaines de divx… mais qui ne les regarderont jamais tous.
Et c’est pourtant ce nombre de fichier possédé qui est mis en avant pour calculer la masse du piratage.