Enfin une bonne nouvelle en 2020 : la part du livre numérique (ebook), dans l’industrie du livre, a progressé en 2019.
Le Syndicat National de l’Edition (SNE) a rendu public son rapport annuel sur les chiffres du marché du livre en France.
Une bonne année 2019 pour le livre
Globalement, et malgré une fin d’année faite de grèves, l’année 2019 s’est avérée assez bonne pour la filière du livre.
Le chiffre d’affaires des éditeurs français augmente de 5 % par rapport à l’année 2018 et le volume (nombre de livres vendus) est aussi en augmentation de 3,8 %.
Ces chiffres sont essentiellement tirés vers le haut par deux secteurs :
- les manuels scolaires ont été achetés en masse suite à la réforme des programmes
- la bande dessinée (+ 11,3 %)
La littérature est stable avec +0,7 % de ventes supplémentaires sur 2019.
Toujours plus d’ebooks en France
Comme c’est la norme depuis quelques années, les ventes d’ebooks continuent leur progression en France.
Le chiffre d’affaires réalisé par les ventes d’ebooks a donc progressé de plus de 9 % en 2019 (par rapport à l’année précédente).
Le chiffre d’affaires des éditeurs sur les ventes numériques a été de 232 millions d’euros, contre 202 millions d’euros en 2018.
En 2019, 8,72 % des ventes de livres ont été réalisées en numérique.
Pour mémoire, en 2018 la part était de 8,4 %. On est donc toujours sur une progression – même légère.
L’ebook devrait bien se porter en 2020
S’il est encore beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions sur l’année 2020, les chiffres et informations qui ont filtré laisse penser que la part du numérique devrait encore augmenter.
Durant le confinement, on a connu des pénuries de liseuses et l’usage du numérique pour la lecture qui a explosé :
- Kobo By Fnac : la lecture sur liseuse a augmenté de 80 %
- Vivlio : les activations de liseuses ont été multipliées par 4 et l’utilisation de l’application mobile a été multipliée par 7 !
Tout porte à croire que la part des livres numériques devrait donc passer les 9 % en 2020 et, pourquoi pas, franchir pour la première fois la barre symbolique des 10 %.