Une étude révèle que les livres sortis en 2015 sont en moyenne 25% plus long que que ceux sortis en 2000.
Ainsi, les textes des livres ont grossi de 25% en seulement 15 ans. Ces chiffres viennent d’être dévoilés par l’éditeur numérique FlipSnack peuvent s’expliquer de différentes façon.
D’une part, les éditeurs semblent préférer les textes plus long. C’est une manière pour eux de justifier le prix du livre lors de sa sortie.
Un lecteur comprendra mieux pourquoi il doit payer 20 euros un livre de 650 pages plutôt que 200 pages. Comme on dit, « il en aura plus pour son argent« .
L’étude s’est basée malheureusement uniquement sur les livres de la liste des best-sellers du New York Times. Les analyses de 2500 livres ont révélé ceci :
- en 1999 les livres avaient en moyenne 320 pages
- en 2014 la moyenne était de 400 pages
Il y a aussi autre chose d’intéressant : il semblerait que certains éditeurs augmentent volontairement l’espace entre les lignes d’un livre pour augmenter artificiellement la taille de celui-ci.
Ce serait le cas des Harry Potter et des 50 Nuances de Grey (par exemple).
Un autre facteur viendrait des auteurs directement : depuis quelques années ceux-ci seraient moins enclins à accepter des coupes dans leurs textes. Surtout si leur réputation devient importante.
A ce sujet, j’avais écris un article sur les coupes dans les Harry Potter qui laissaient une ouverture à la sortie d’un nouveau roman.
Au final, tout ceci n’a que peu d’importance car, si le texte est bon, c’est le plaisir qu’on ressent à la lecture d’un livre qui est plus important que son poids ou son nombre de page.
Source : Good eReader.
La longueur d’un texte ne se mesure pas au nombre de pages mais au nombre de signe.
Merci pour ce commentaire. En effet, vous avez raison.
Pour ce qui est du nombre de page, il faudrait alors parler de longueur perçue non ?