Hier, le site Internet du journal Le Monde a publié un excellent article sur le monde de l’édition aux Etats-Unis.
Cet article, signalé par Aldus, revient sur la récente fusion entre les maisons d’édition Penguin et Bertelsman-Random House et tira la sonnette d’alarme. En effet, la nouvelle société créée va s’octroyer environ un quart des ouvrages publiés en langue anglaise. Du jamais vu dans l’industrie.
Ainsi, ces conglomérats issus des fusions (depuis le 19e siècle) se sont avérés moins rentables que ce que les hommes d’affaires s’imaginaient. Malgré de nombres fusions d’éditeur les marges n’ont pas augmentées et l’arrivé d’Amazon qui a tiré les prix vers le bas a fini de remettre en question le modèle économique de ses fusions.
La fusion de deux grandes maisons d’éditions comme Penguin et Bertelsman-Random House a donc une logique puisqu’elle devrait permettre de mutualiser les ressources entre les deux entités et, par la même occasion, de réduire les coûts de fonctionnement. (peut être même en supprimant du personnel)
Le problème, s’inquiète l’auteur de l’article André Schiffrin, c’est que les éditeurs risques de ne plus éditer des titres exigeants, à l’ambition commerciale restrainte, et privilégier les « Best sellers » qui sont souvent des livres qui s’adresses à un public plus large (et qui appartiennent souvent au genre de la fiction).
A lire en détail sur LeMonde.fr.