La romance et l’érotisme est en genre qui représente 4% des ventes de livres aux USA. Pourtant, le genre compte pour plus de 40% des ventes numériques ! Nous allons voir pourquoi…
C’est une récente étude qui a annoncé ces chiffres : 89% des ventes de livres d’amour sont faites en numérique et le genre pourrait représenter jusqu’à 45% des ventes numériques globales.
Ces chiffres sont évidemment à prendre des pincettes, mais les explications sont intéressantes.
En effet, les livres de ce genre sont souvent écrits pas des auteurs indépendants. Si on en a vu quelques uns passer chez des éditeurs (Anna Todd et sa saga After ou EL James et sa saga 50 Nuances de Grey) la plupart des auteurs sont toujours indépendants.
Et qui dit indépendant dit en dehors des circuits officiels et donc non répertoriés parmi les chiffres de ventes des éditeurs. Il s’agirait ainsi d’un succès dont même les professionnels de l’édition n’ont pas connaissance !
Si les chiffres vous intéressent, vous pouvez consulter l’ensemble de l’étude sur ce lien.
Pourquoi les ebooks érotiques cartonnent en numérique ?
Ce qui est intéressant c’est que les liseuses et, plus généralement, la lecture numérique (smartphone, tablette, etc.) a permis à ce genre de littérature romantique de se développer.
Tout d’abord, les liseuses permettent de lire un livre dans un lieu public sans qu’on montre à tout le monde ce qu’on lit. Contrairement au livre papier, les voyageurs d’un bus ou d’un métro (par exemple) ne peuvent pas savoir si je lit du Sarte ou du Anna Todd ! On a donc plus de facilité à lire quelque chose qui nous attire alors que cela pourrait être jugé honteux.
Ensuite, et c’est tout aussi important pour ce genre de littérature, l’éclosion et l’essor des auteurs indépendants a permis aux auteurs de publier des textes assez délicats ou dans un sous-genre trop compliqué à publier par un éditeur.
Naturellement, on pense au SM avec la saga Grey mais il y a des succès d’estime sur des histoires impliquant de la zoophilie préhistorique (un genre appelé « Dinosaut Erotica »).
Je pense que vous l’avez compris : la littérature érotique a encore de beaux jours devant elle !