La Hadopi a créé le site offrelegale.fr qui regroupe tous les sites web et services qui vendent des biens culturels (dont des livres).
J’ai dénombré 189 services qui vendent des ebooks actuellement !
Je me suis intéressé à cette histoire de fragmentation de l’offre en matière de livres numériques suite à la publication du livre blanc du Forum de Tokyo (voir ici l’explication complète).
Il semble, en effet, qu’il y ait une sacrée fragmentation ! J’ai beau me renseigner, étudier, et lire a peu près tout ce qui concerne la lecture numérique, j’étais loin d’imaginer que j’allais découvrir encore quelques services et sites français. Pourtant c’est le cas.
Mais, si on regarde la liste de plus près, on s’aperçoit qu’elle contient aussi beaucoup de sites d’éditeurs qui utilisent un moyen de distribution comme Kindle, Kobo, etc.
Clairement, il n’y a pas 189 sites qui permettent de télécharger des livres numériques. Mais ce nombre est quand même important.
Est-ce un problème ?
La question qu’il faut se poser c’est : est-ce que cela pose un problème ?
La réponse est oui d’après le livre blanc du Forum de Tokyo. Tout simplement car cela fragmente la visibilité de l’offre légale.
Il semble (et j’utilise des pincettes, je ne suis pas un spécialiste du sujet) qu’une réduction du nombre des plate-formes de téléchargement apporterait plus de visibilité à celles-ci et favoriserait le développement de l’offre légale d’ebooks en France.
Je pense que Kindle et Kobo seront bien évidemment d’accord avec moi. Sauf qu’il y a un bémol important : les livres numériques doivent être aussi interopérables.
C’est à dire qu’un livre acheté sur Kindle devrait aussi pouvoir être lu sur une liseuse Kobo de façon transparente pour l’utilisateur (et inversement : un livre Kobo devrait pouvoir être lu sur Kindle).
Vous pourrez en savoir plus dans cet article : Pourquoi l’ebook ne prend pas en France ?